Lestat s'approcha de l'entrée du marché couvert, dépose ses armes dans le petit bureau (sa dague et son épée) et s'avence vers le gardien à qui l'on devait régler la somme :
-Ca vous fais 40 pièces, dit le petit homme rabougris sans même lever la tête.
-Je vien pour ceci.
Lestat déposa l'annonce sur les papier du gardien.
-Ha... (il parcourt le papier) Bien, votre entrée est réglée... Ils attendent derière le bosquet là-bas, dit-il en désignant un point éloigné.
-Merci bien.
Et Lestat passa la barrière de gardes armés jusqu'au dents pour rejoindre l'interrieur du marché, un magnifique jardin surplombé par un balcon plein d'archers. Au dessus du balcon, un gigantesque toit en verre permetait de protéger de la pluie tout en laissant passer la lumière, permettant au marché d'être toujours plein, même les jours de pluie.
Tout en traversant vers le petit bosquet du fond, plusieures personnes essayèrent de parler à Lestat, et certaines de le suivre, pour le harceler gentillement. Il leur fit vite comprendre qu'il n'était pas là pour ça en montrant furtivement les archers attentifs aux moindres gestes des clients présents.
Il arriva finalement seul au bout du chemin qui coupait à travers les plantes et se retrouva devant une petite table derrière laquelle attendait un vieux fermier barbu.
Lestat pris la parole en premier :
-Bonjour, vous devez être M. Jooelle ?
-Oui effectivement, et vous êtes ?...
Le viel homme esseya de distinguer le visage de Lestat sous sa cape d'obscurité mais n'y vient rient d'autre qu'une nuit profonde...
-Lestat, je viens pour votre annonce.
-Oui, je m'en doutais. Vous voulez peut être des détails avant tout ? Vous pourrez toujours refuser ensuite mais vous me rembourserez l'entrée...
Lestat ocha le tête en signe de compréhension.
-Bien, répondit le fermier. Alors voilà, ils doivent être environ 5 ou 6 et ne sont généralement pas dangereux en groupe si réduit, mais je ne sais pas ce qui leur prend et tous les matins je découvres quelques barrières renversées, par fois totalement détruites, certaines pantations ravagées et mes troupeaux sont appeurés...